La cuisine thaïlandaise, c’est une alchimie. Un subtil équilibre de saveurs et de textures qui mérite d’être appris auprès des meilleurs. Lors de mon passage à Chiang Mai, j’ai eu l’opportunité de participer à un cours de cuisine au May Kaidee Morning Glory. Une expérience aussi instructive que savoureuse, où avec Diana, la passion pour la cuisine rencontre une méthodologie sans faille.
Plein de techniques enseignées par Diana
Diana, ma professeure du jour, mérite une mention spéciale. Rigoureuse sans être stricte, elle nous a transmis l’art de la cuisine thaï avec trois mots d’ordre : organisation, efficacité, ingéniosité.

Mon carnet s’est vite rempli de notes précieuses, que Diana nous faisait dicter. Ce que j’ai vraiment aimé, c’est que c’était un vrai cours, et pas seulement le suivi des indications d’un professeur.
Un cours 100% vegan, délicieux… et facilement adaptable aux protéines carnées
May Kaidee est célèbre pour ses cours de cuisine vegan, mais ici, être vegan n’est pas une contrainte. C’est une porte ouverte à la créativité.
A la maison, chaque recette peut être personnalisée avec du tofu, des légumes ou, pour les amateurs de viande, des protéines carnées comme du poulet ou des crevettes. Mention spéciale pour le pad thaï vegan, qui aurait bluffé n’importe quel carnivore.
La règle des 4S dans la cuisine thaï (spicy, salty, sweet, sour)
La cuisine thaï, c’est la science des 4S : spicy (pimenté), salty (salé), sweet (sucré) et sour (acide). Ils sont présents dans la plupart des plats, et surtout doivent être mis dans cet ordre ! Par exemple, on mettre les feuilles de keffir et les chilis en premier dans la poêle, sinon après c’est trop tard.

Diana nous a appris à jongler avec ces éléments pour créer des plats harmonieux. Trop sucré ? On ajoute un trait de jus de citron. Trop salé ? Un peu de sucre de coco rééquilibre le tout.
Pourquoi toujours avoir green chili paste, red chili paste et thai chili paste dans son frigo
Autre conseil que je garderai pour joujours : Si vous souhaitez recréer des plats thaïs chez vous, les pâtes de curry sont incontournables. Diana recommande d’avoir en permanence trois types de pâtes : green chili paste pour les plats relevés et herbacés, red chili paste pour une chaleur douce et épicée, et thai chili paste pour un goût authentique et complexe.



Et en plus, une fois faites, elles se conservent trois mois dans le frigidaire. Une cuillère de ces pâtes suffit souvent à transformer un plat ordinaire en véritable délice thaï. J’en avais déjà que j’achetais en magasin spécialisé, maintenant je le ferai moi.
D’ailleurs, notez que les principaux ingrédients frais de la cuisine thaï peuvent être congelés. Donc pas d’excuse pour ne plus faire ses curry pastes soi-même !
Les plats cuisinés pendant le cours
Tom yam soupe et ses variantes, dont la Tom kha soupe
Une introduction parfaite aux saveurs thaïes. Les variantes de cette soupe chaude et acidulée montrent à quel point la cuisine thaï peut être adaptable.





Pad thaï
L’un des plats les plus emblématiques, simple mais exigeant en technique. La clef ? Une cuisson rapide et précise.



Massaman curry
Riche et épicé, ce curry au parfum complexe est un hommage aux influences indiennes de la cuisine thaïlandaise.

Green curry
Un classique incontournable. Diana nous a montré comment obtenir une texture crémeuse et un équilibre parfait entre le piment et les herbes.


Mango sticky rice
Le dessert iconique qui fait l’unanimité. Simple, élégant et irrésistible.
Pas fait mais goûté : pumpkin houmous
Une recette surprenante par sa simplicité et son goût. Bien cuire la citrouille à la vapeur et pas à l’eau pour garder la saveur. Parfait pour une entrée ou un apéritif rapide.