Comment j’ai économisé 500 € sur le W Trek en cuisinant moi-même

Le W Trek au Torres del Paine, c’est une aventure magique : lacs turquoise, glaciers immenses, sommets acérés… et, soyons honnêtes, prix qui piquent un peu. Quand j’ai vu le coût de la pension complète dans les refuges (plus de 500 € pour 5 jours !), j’ai décidé d’essayer une autre approche : faire ma propre bouffe.
Résultat : un trek de rêve, zéro frustration, et 500 € d’économisés dans la poche.


L’étape cruciale : les courses à Unimarc

Avant de partir vers Torres del Paine, je me suis arrêté à Unimarc, le supermarché chilien bien pratique.
Objectif : acheter de quoi tenir 5 petits-déj, 5 déjeuners et 4 dîners.
Budget total ? 50 €. Oui, oui, tout compris.

mes courses w trek

J’ai choisi des produits simples, nourrissants et faciles à transporter :

  • Pâtes en spirales
  • Quinoa
  • Coriandre
  • 2 Avocats
  • 5 Tomates
  • 1 Courgette
  • 2 Oignons
  • Fromage Parmesan râpé
  • 8 Pains de blé entier
  • 1 Concombre
  • 25 Tranches de jambon de qualité (oui oui)
  • Bloc de fromage
  • Œufs (carton de 12 œufs)
  • Thon en conserve
  • Yahourt protéiné en bouteille
  • 5 sachets de Cookies céréalés
unimarc liste courses

Et bien sûr, j’avais récupéré ici et là quelques sachets de thé, de moutarde et de mayo, histoire d’ajouter un peu de fun aux repas sans dépenser plus.

Enfin, j’ai gardé le plus possible d’emballages plastiques, qui me furent utiles pour garder le concombre coupé, mes sandwichs du jour, mes coquilles d’oeufs, etc.


Le QG de préparation : Coastal B&B

Par chance, mon hôtel à Puerto Natales, Coastal B&B, était un vrai petit paradis pour backpackers économes : Cuisine super équipée, ambiance conviviale, et même la possibilité d’emprunter des couverts et un Tupperware (en plus du mien). Jackpot.

ziplock et tupperware

J’y ai passé une soirée façon “meal prep” avant le grand départ :

  • Pâtes cuites puis mélangées au parmesan, dans le Tupperware.
  • Quinoa préparé et rangé dans un ziplock, avec un peu de parmesan aussi.
  • Base d’oignons, tomates et courgette sautée, dans un autre ziplock.
  • Avocat découpé, hop, dans un ziplock.
  • Jambon : ¾ en cubes dans un ziplock, le reste en tranches pour les sandwichs.
  • Œufs durs, remis dans leur boîte d’origine (pratique !).

J’ai tout mis un coup au congélateur une quinzaine de minutes pour gagner du temps.

Le reste servirait de snacks et de sandwichs tout au long du trek.

Cinq jours d’autonomie totale (et de bons repas)

Mon objectif était de tenir 5 jours sans acheter un seul repas… Pari tenu !

Chaque matin, je préparais mes sandwichs et mes salades pour la journée, en variant les ingrédients pour éviter la lassitude.

Je mangeais souvent sur des spots de rêve : un rocher face à un glacier, un coin d’ombre au bord d’un lac, ou même sur le chemin, les pieds dans l’eau claire d’une rivière. Rien de meilleur que de croquer un sandwich à l’avocat et au jambon avec une vue pareille.

Tout était froid, mais franchement, ça ne m’a pas manqué. Les températures fraîches d’octobre gardaient les aliments nickels, et je laissais le yaourt dehors la nuit sans souci.

Petit bonus : mon cher hôtel donnait des recharges de gaz gratuites, abandonnées par d’autres randonneurs. Si j’avais voulu, j’aurais pu réchauffer mes plats ou cuisiner un peu plus.

Refuges, prix fous et astuces de randonneur

Les refuges du W Trek facturent leurs repas à prix d’or. Comptez environ 100 € par jour pour la pension complète ! Mais aussi 10 dollars de l’heure pour du wifi… des dingues !

Certes, leurs repas sont copieux, mais franchement, pour une qualité correcte et des plats standard, ça ne vaut pas le coup.

Par contre, ils laissent les randonneurs utiliser l’eau froide et chaude, manger à l’intérieur, et il y a toujours des serviettes en papier à dispo. Parfait pour les pique-niques maison.

De mon côté, j’ai préféré investir dans le sommeil plutôt que dans la bouffe : j’ai dormi en dortoirs plutôt qu’en tente, ce qui m’a évité de porter trop lourd.

Et niveau sac à dos, tout s’est bien passé : chaque jour plus léger, et souvent, il était possible de laisser le sac pour les montées les plus raides.

Bilan : zéro frustration, 500 € d’économisés et plein de souvenirs

En préparant moi-même mes repas, j’ai non seulement économisé une petite fortune, mais j’ai aussi gagné en liberté. Et j’ai aussi pu me faire des petits plaisirs bienvenus le soir après des journées éreintantes.

Franchement, si vous prévoyez le W Trek, faites-vous confiance : un peu d’organisation, une cuisine d’hôtel sympa, et quelques ziplocks bien pensés, et vous pouvez vivre une expérience incroyable — sans exploser votre budget !

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